Quelques lignes de Jon Kàlman Stefansson qui traduisent si bien l’Islande:
« En Islande, il n’y a rien à voir que des montagnes, des chutes d’eau, des étendues de terre accidentée et cette lumière capable de te transpercer et de te changer en poète. »
« En Islande, les montagnes ne font pas partie du paysage, elles sont le paysage. »
In “Entre ciel et terre” de Jon Kàlman Stefansson
“Les étés d’Islande sont brefs et capricieux qu’on dirait parfois qu’ils n’existent pas. Ici, il peut neiger jusqu’à mi-pente sur les montagnes en plein mois de juin et il arrive que les oiseaux gèlent entre les touffes d’herbe dans la nuit d’août. Mais rien au monde n’est aussi lumineux et limpide que le mois de juin, le crépuscule et l’aube se confondent, les ombres disparaissent et le ciel se teinte d’un bleu d’éternité jusqu’en milieu de la nuit.
Est-ce à cause de cette lumière que le temps semble infini et que les étés paraissent bien plus longs que ne l’indique le calendrier?”
In “La tristesse des anges” de Jon Kalmàn Stefansson